Intoxication à l'arsenic

L'intoxication à l'arsenic tue par inhibition allostérique des enzymes indispensables au métabolisme, conduisant à la mort par défaillance organique multiple.


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  • Les conséquenses de l'empoisonnement par l'arsenic.... Shahidul Islam de Harshava, Faridpur est mort récemment à 25 ans, après avoir bu de l'eau potable... (source : sos-arsenic)
Intoxication à l'arsenic
Classification et ressources externes
CIM-10 T57.0
CIM-9 985.1
eMedicine emerg/42 
MeSH D020261

L'intoxication à l'arsenic tue par inhibition allostérique des enzymes indispensables au métabolisme, conduisant à la mort par défaillance organique multiple. Il inhibe essentiellement les enzymes strict la présence d'acide lipoïque comme cofacteur, tels que la pyruvate déshydrogénase et l'alpha-ketoglutarate déshydrogénase. Pour cette raison, les substrats produits avant l'étape de la déshydrogénase comme le pyruvate et le lactate s'accumulent. Il affecte surtout le cerveau, provoquant des troubles neurologiques et la mort.

Symptômes

Les symptômes comprennent de violentes douleurs abdominales dues à des spasmes intestinaux; une sensibilité et une tension de l'abdomen; des nausées; une salivation excessive; vomissements; une sensation de sécheresse et de constriction de la gorge, de la soif, une raucité de la voix et des difficultés de la parole, les vomissures sont verdâtres ou jaunâtres, quelquefois striées de sang; une diarrhée, du ténesme; quelquefois des excoriations de l'anus; une atteinte de l'appareil urinaire est envisageable avec de violentes douleurs à type de brûlures; des convulsions et des crampes; des sueurs froides; des lividités des extrémités; des traits tirés; des yeux rouges et brillants; puis le délire et la mort. Certains de ces symptômes peuvent être absents quand l'intoxication est la conséquence d'une inhalation, sous forme de trihydrure d'arsenic.

Les symptômes de l'empoisonnement par l'arsenic commencent insidieusement avec des céphalées et peuvent s'aggraver avec apparition d'étourdissements et , généralement si la maladie n'est pas traitée, aboutir à la mort.

L'empoisonnement par l'arsenic peut provoquer une grande variété de troubles, allant du cancer de la peau à l'hyperkératose des pieds.

Diagnostic et traitement

Il est particulièrement important de consulter immédiatement un médecin si un empoisonnement par l'arsenic est suspecté. Une façon de rechercher l'empoisonnement par l'arsenic est d'analyser le follicule pileux. Lorsque l'arsenic circule dans le sang, il pénètre dans les cheveux ety restera plusieurs années.

Des médicaments de synthèse sont désormais disponibles pour traiter l'empoisonnement par l'arsenic. Le dimercaprol, le DMSA et le DMPS sont des chélateurs qui séquestrent l'arsenic hors des protéines du sang et sont utilisés dans le traitement de l'intoxication aiguë par l'arsenic. L'effet secondaire principal est l'hypertension artérielle. Le dimercaprol est beaucoup plus toxique que le DMSA[1].

Dans la revue alimentation et toxicologie chimique, Keya Chaudhuri et ses collègues de l'Institut indien de biologie chimique à Kolkata, ont rapporté une expérience consistant à donner à des rats des doses quotidiennes d'arsenic dans l'eau de boisson, à des niveaux équivalents à ceux retrouvés dans les eaux souterraines du Bangladesh et de l'Ouest du Bengale. Les rats qui absorbaient aussi des extraits d'ail avaient 40 pour cent d'arsenic en moins dans le sang et le foie, et éliminaient 45 pour cent d'arsenic en plus dans les urines. Ils en tirèrent la conclusion qu'il existe dans l'ail des substances contenant du soufre et capables de capter l'arsenic à partir des tissus et du sang. L'expérimentation concluait que les personnes habitant dans les zones à risque de contamination par l'arsenic des eaux de consommation devraient manger trois gousses d'ail par jour à titre préventif[2] [3] [4].

Toxicité

La LD50 de l'élément arsenic est de 763 mg / kg (par ingestion) et 13 mg / kg (par injection intrapéritonéale). Pour un homme de 70 kg (∼ 155 lb), cela équivaut à à peu près 53 grammes (moins de 2 onces). Cependant, certains composés contenant de l'arsenic peuvent être bien plus toxiques. [5]

Presque l'ensemble des intoxications par l'arsenic qui ont été rapportée ne sont pas causées par l'arsenic lui-même, mais par les composés oxygénés de l'arsenic, surtout le trioxyde d'arsenic, qui est à peu près 500 fois plus toxique que l'élément arsenic, et par le trihydrure d'arsenic.

Intoxication accidentelle

En plus de son utilisation comme poison, l'arsenic a été utilisé comme médicament pendant des siècles et a été beaucoup utilisé pour traiter la syphilis avant l'introduction de la pénicilline. L'arsenic a été remplacé comme substance thérapeutique par les sulfamides et ensuite par les antibiotiques. L'arsenic est aussi un ingrédient contenu dans de nombreux toniques (ou "spécialité médicale"). En outre, pendant l'époque victorienne, certaines femmes utilisaient un mélange de vinaigre, de craie et d'arsenic en application topique pour blanchir la peau. L'emploi d'arsenic était conçu pour prévenir le vieillissement et l'altération de la peau, mais une partie de l'arsenic était infailliblement absorbée dans le flux sanguin.

Certains pigments, surtout le très populaire arsenite de cuivre (connu aussi sous plusieurs autres noms), étaient fabriqués à base de composés d'arsenic. Une exposition excessive à ces pigments est une cause fréquente d'empoisonnement accidentel pour les artistes et les artisans.

Arsénicisme : intoxication chronique à l'arsenic à partir de l'eau de boisson

L'empoisonnement chronique par l'arsenic est la conséquence de la consommation d''eau potable contenant des niveaux élevés d'arsenic pendant une longue période de temps. Cela peut se produire suite à la contamination des eaux souterraines par l'arsenic. [6]

Les effets rencontrés comportent des changements de la couleur de peau, la naissance de taches pigmentées sur la peau, le cancer de la peau, le cancer du poumon, le cancer du rein et de la vessie, et occasionnellementla gangrène. L'Organisation mondiale de la santé recommande une valeur limite de 0, 01 mg / L (10ppb) d'arsenic dans l'eau potable. Cette recommandation a été établie sur la base des limites de détection du matériel de laboratoire disponible au moment de la publication du guide de l'OMS sur la qualité de l'eau. Des résultats plus récents, montrent que la consommation d'eau à un niveau localisé aux environs 0.00017mg / L uniquement (0.17ppb) pendant une longue durée peut conduire à un arsénicisme.

Les effets chroniques non-cancérogènes comprennent les lésions du foie— la jaunisse et la cirrhose;— les maladies vasculaires périphériques entraînant une cyanose des extrémités ; le syndrome de Raynaud ; la nécrose des pieds (un type de gangrène), l'anémie, résultant d'une altération de la biosynthèse de l'hème et une hyperkératose de la peau.

Il existe aussi de multiples sources de données concernant les effets cancérogènes de l'arsenic.

L'arsenic a été à l'origine de nombreux problèmes dans les pays du tiers monde où les eaux souterraines ont été contaminées par l'arsenic provenant de dépôts fluviaux, d'origine récente à l'échelle géologique, et contenant des arséno-pyrites. C'est un problème spécifiquement au Bangladesh, où les puits creusés depuis les années 1970 ont été contaminés par les eaux souterraines circulant dans les sédiments fluviaux. Les concentrations atteintes dans ces puits peuvent dépasser 1 pour mille tandis que niveau maximal selon l'OMS est de 10 parties par milliard.

Roger Smith[7] [8], professeur émérite de pharmacologie et de toxicologie à la Dartmouth Medical School, a confirmé que la contamination naturelle de l'eau potable par l'arsenic était aussi un risque pour les puits du New Hampshire. L'empoisonnement chronique par de faibles niveaux d'arsenic, ou arsénicisme, comme on le voit au Bangladesh, peut potentiellement être responsable d'un cancer.

Empoisonnement délibéré

Au VIIIe siècle de notre ère, un alchimiste arabe du nom de Geber a été le premier à préparer l'anhydride arsénieux, une poudre blanche, insipide, inodore. La préparation de Geber semblait être le poison parfait, car il ne laissait pas (à l'époque) de trace dans le corps.

L'arsenic est devenu l'arme favorite des meurtriers du Moyen Âge et de la Renaissance, surtout parmi la classe dirigeante en Italie, surtout les Borgias. Parce que les symptômes sont identiques à ceux du choléra, qui était une maladie répandue à l'époque, l'empoisonnement par l'arsenic passait fréquemment inaperçu. Au XIXe siècle, le produit avait acquis le surnom de "poudre de succession", peut-être parce qu'on soupçonnait les héritiers impatients de l'utiliser pour accélérer ou assurer leur héritage. Élisabeth Báthory est aussi soupçonnée d'avoir utilisé l'arsenic pour empoisonner ses amoureux afin qu'ils ne puissent jamais la quitter, certainement à cause de l'affaire de son premier mari.

Dans l'antiquité en Corée, et surtout au cours de la période Chosŏn, on utilisait les composés soufrés de l'arsenic comme ingrédient principal du sayak (??, ??), qui était un cocktail mortel utilisé pour l'exécution capitale des personnalités politiques de haut rang et des membres de la famille royale[9]. En raison du rang social et de l'importance du condamné, la plupart de ces événements sont bien documentés, et figurent fréquemment dans les Annales de la dynastie Joseon  ; ils ont quelquefois été décrits dans les séries télévisées historiques à cause de leur caractère dramatique. [10]

Au cours de la Première Guerre mondiale et la guerre sino-japonaise (1937-1945) la lewisite, un dérivé de l'arsenic fut utilisée comme arme chimique.

Le 27 avril, 2003, seize membres de l'Église luthérienne Gustaf Adolf de New Sweden, dans le Maine, sont tombés malades après avoir pris le café à l'église; l'un d'eux est décédé peu de temps après. L'enquête a révélé que le café avait été fortement chargé en arsenic. A la date de la publication du livre de Christine Ellen Young, A Bitter Brew, en 2005, personne n'avait été formellement accusé du crime. Cependant, la chaîne Discovery Health a indiqué que Daniel Bondeson, qui a été retrouvé dans une ferme grièvement blessé par un tir d'arme à feu, avait écrit une lettre où il s'accusait d'être responsable de l'empoisonnement. Il a succombé à ses blessures au cours de l'intervention chirurgicale.

En fiction

Les intrigues de romans et films policiers (cf. Arsenic et vieilles dentelles) racontent fréquemment des empoisonnements par l'arsenic, mais ils omettent souvent les symptômes les plus désagréables.

Victimes célèbres

L'empoisonnement par l'arsenic, accidentel ou intentionnel a génèré la maladie et la mort de la plupart de personnages importants, au cours de l'histoire.

François Ier de Médicis, Grand Duc de Toscane

Des preuves médico-légales récentes découvertes par des scientifiques italiens suggèrent que François Ier de Médicis, grand-duc de Toscane et son épouse ont peut-être été empoisonnés par le frère et successeur du duc, Ferdinand Ier de Médicis[11].

George III de Grande Bretagne

Le roi d'Angleterre George III (1738 - 1820) a eu des problèmes de santé tout au long de son long règne. Il souffrait périodiquement d'épisodes de maladie, se manifestant par des manifestations physiques ou mentales, dont cinq d'entre eux, l'ont suffisamment incapacité pour le contraindre à interrompre ses fonctions Royales. En 1969, les chercheurs ont affirmé que les épisodes de folie et les autres symptômes physiques étaient consécutifs à une maladie connue sous le nom de porphyrie, qui a été aussi identifiée chez plusieurs membres de sa famille proche et éloignée. En outre, une étude réalisée en 2004, sur des échantillons de cheveux du roi[12] a révélé des niveaux extrêmement élevés d'arsenic, qui pourraient expliquer le déclenchement des symptômes de la maladie. Un article de 2005 de la revue médicale The Lancet[13] a suggéré que la source d'arsenic pourrait être l'antimoine utilisé dans le traitement médical suivi par le Roi. Les deux minéraux sont fréquemment trouvés dans les mêmes terrains, et les méthodes d'extraction minière de l'époque n'étaient pas suffisament performantes pour purifier les composés d'antimoine de leurs impuretés d'arsenic.

Napoléon Bonaparte

Il existe une théorie selon laquelle Napoléon (1769 - 1821) aurait été victime d'un empoisonnement par l'arsenic qui aurait causé sa mort au cours de son emprisonnement sur l'île Sainte-Hélène. L'analyse d'échantillons de ses cheveux a montré qu'ils présentaient un niveau élevé de l'élément toxique, 13 fois la quantité normale. Cependant, cela n'apporte pas la preuve d'un empoisonnement délibéré par des ennemis de Napoléon : l'arsenite de cuivre était utilisé comme pigment dans certains papiers peints et la libération d'arsenic dans l'environnement immédiat serait envisageable. L'affaire est équivoque, en l'absence d'échantillons de papier peint clairement authentifiés. Comme le corps de Napoléon a reposé près de 20 ans dans une tombe sur l'île, avant d'être transféré dans sa dernière demeure à Paris, l'échantillon pourrait aussi avoir été contaminé par l'arsenic du sol. Même en l'absence de pollution provenant du papier peint ou du sol, l'usage de l'arsenic était tellement répandu à l'époque qu'il existait de nombreuses autres voies par lesquelles Napoléon pourrait avoir absorbé suffisamment d'arsenic pour laisser une trace détectable par les examens de médecine légale.

Charles Francis Hall

L'explorateur américain Charles Francis Hall (1821-1871) est décédé de façon inattendue au cours de sa troisième expédition dans l'océan Arctique : l'expédition Polaris. Après son retour à bord du navire après une expédition en traîneau Hall avait bu une tasse de café et était tombé violemment malade. Il s'est effondré et a présenté ce qui a été décrit comme une attaque. Il a souffert de vomissements et d'un délire au cours de la semaine qui a suivi, puis son état a semblé se perfectionner au bout de quelques jours. Il a accusé plusieurs personnes de la compagnie maritime, y compris le médecin du navire, le Dr Emil Bessels avec lesquels il avait des différents de longue date, de l'avoir empoisonné. Peu de temps après, il a recommencé à souffrir à nouveau salle des mêmes symptômes, est mort, et a été amené à terre pour y être enterré. Après le retour de l'expédition, une enquête de la marine des États-Unis conclu que Hall était mort d'apoplexie.

En 1968, cependant, le biographe de Hall, Chauncey C. Loomis, professeur au Dartmouth College, se rendit au Grœnland afin d'exhumer le corps de Hall. En raison du permafrost, le corps de Hall, enveloppé dans un drapeau, ses vêtements et son cercueil ont été remarquablement bien conservés. L'analyse des échantillons de tissus osseux, des ongles et des cheveux a montré que Hall était mort d'une intoxication par de fortes doses d'arsenic absorbées au cours des deux dernières semaines de sa vie, ce qui était compatible avec une partie des symptômes signalés par les membres de l'expédition. Il est envisageable que Hall se soit empoisonné lui-même avec les médicaments d'un charlatan contenant le poison, mais il est plus probable qu'il a été assassiné par le Dr Bessels ou l'un des autres membres de l'expédition.

Huo Yuanjia

Huo Yuanjia (1868 - 1910) fut un champion d'art martial chinois. Il circula une rumeur selon laquelle il aurait été empoisonné en 1910 au cours d'un combat avec les Japonais, qui accusaient la Chine et les chinois d'être l'"homme malade de l'Asie". En 1989, des scientifiques-criminologistes chinois ont autopsié le corps et ont trouvé dans l'os de l'arsenic, ce qui fait de lui une victime par empoisonnement à l'arsenic.

Clare Boothe Luce

Un cas plus récent d'empoisonnement par l'arsenic est celui de Clare Boothe Luce[14], (1903 - 1987) ambassadeur des États-Unis en Italie de 1953 à 1956. Même si elle n'est pas décédée des suites de son intoxication, elle a souffert d'un nombre croissant de symptômes physiques et psychologiques jusqu'au diagnostic d'un empoisonnement par l'arsenic, dont la source s'est révélé être la vieille peinture écaillée, chargée d'arsenic recouvrant le plafond de sa chambre à coucher. Une autre source explique son intoxication comme résultant d'une consommation d'aliments contaminés par des écailles de peinture provenant du plafond de la salle à manger de l'ambassade.

Peintres impressionistes

L'arsenite de cuivre (vert émeraude), un pigment souvent utilisé par les peintres impressionnistes, est fabriqué à base d'arsenic. Paul Cézanne a développé un diabète sévère, qui fait partie des symptômes de l'empoisonnement chronique par l'arsenic. La cécité de Claude Monet et les troubles neurologiques de Vincent van Gogh pourraient avoir été dus, en partie, à l'utilisation du vert émeraude. L'intoxication par d'autres substances fréquemment utilisées, y compris l'alcool et l'absinthe, les pigments à base deplomb ou de mercure comme le vermillon et des solvants comme l'essence de térébenthine, pourrait aussi être un facteur associé dans tous ces cas.

Phar Lap

75 ans après sa mort, en 1932, les experts médico-légaux ont déterminé qu'un célèbre cheval australien, Phar Lap est mort après l'ingestion d'une forte dose d'arsenic[15].

Affaire Marie Besnard

Article détaillé : Marie Besnard.

Marie Besnard (15 août 1896-14 février 1980), surnommée la «Bonne Dame de Loudun», soupçonnée d'être une tueuse en série reste au centre d'une des énigmes judiciaires française du XXe siècle.

L'affaire Besnard commence à la mort de son époux Léon Besnard, le 25 octobre 1947 à Loudun ; son décès fut attribué à une crise d'urémie.

Quelques jours après l'enterrement, Mme Pintou, amie et locataire des époux Besnard, raconta à un proche que Léon Besnard, avant de mourir, lui avait confié : «que sa femme lui avait servi de la soupe dans une assiette où se trouvait déjà un liquide». Les détails de ce témoignage furent portés à la connaissance de la gendarmerie puis à un juge d'instruction qui diligenta l'exhumation du corps de Léon Besnard, le 11 mai 1949.

Les prélèvements furent expédiés à un médecin légiste marseillais, le docteur Béroud, qui découvrit dans les viscères de Léon Besnard 19, 45 mg d'arsenic pur.

La défense fit valoir que des erreurs d'étiquetage dans les bocaux contenant les prélèvements avaient été commises, certains bocaux pouvant avoir été perdus ou remplacés et une enquête au cimetière de Loudun permit de démontrer que le sulfatage des fleurs, le zinc des ornements funéraires pouvaient avoir saturé d'arsenic la terre du cimetière. Il s'ensuivit un longue bataille d'expert se contredisant mutuellement et , après des débats interminables qui passionnèrent la France entière, Marie Besnard fut acquittée au bénéfice du doute.

L'histoire de Marie Besnard a fait l'objet d'un téléfilm Marie Besnard, l'empoisonneuse réalisé par Christian Faure et diffusé pour la première fois sur TF1 les 25 septembre et 2 octobre 2006.

Voir aussi

Références

Bibliographie

Liens externes

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